PHILIPPE VIGIER
Artiste, peintre, écrivain
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C’est le livre 2 de la collection Osmose. L’objet idéal pour affronter les galeries ou les musées, une sorte de journal intime où, sans faux-semblant, Philippe Vigier parle de la création artistique qui l’habite, à savoir une passion pour la littérature et la peinture. Se déguste comme un plat raffiné, l’œil vagabondant d’un tableau à l’autre, d’un texte qui, souvent, accompagne parfaitement l’œuvre picturale. La mise en scène qu’en fait encore une fois l’éditrice reste un travail admirable et de toute beauté. A lire et à regarder absolument.
L’auteur revient à ses premières racines, à savoir les éditions de l’Harmattan. Il édite là un texte de toute beauté, polyphonique, à savoir : un texte écrit sur l’aéroport de Barcelone, et notamment sur le monde moderne. De l’autre côté, un texte écrit en italiques où il est question de l’épopée de Pablo Picasso à Barcelone.
Le texte qui le complète « Ode à Dali », met en scène le peintre Salvador Dali dans son antre, à Port Lligat. L’auteur imagine par la suite, une visite du peintre au site de Paulilles, dans les Pyrénées catalanes, et se termine par une ascension vers la chapelle des Auzils, près de Gruissan, dans l’Aude.
A signaler : la couverture du livre est une œuvre de Philippe Vigier, intitulée « Barcelone Fugue, n° 1 », une huile.
Naissance de la collection Osmose. Il s’agit d’un phénomène rare, à savoir que les tableaux faits à Err, dans les montagnes, ou à Narbonne dans l’atelier, sont pris en photographies, et l’auteur imagine par la suite un dialogue passionnant avec le grand couturier Yves Saint-Laurent, à Marrakech, dans le jardin Majorelle. Un petit livre d’art, émouvant, touchant, ou encore comment voyager en tenant un livre d’art dans sa poche. La mise en page faite par l’éditrice reste un moment rare et unique.
Ce livre est fait de trois livres dans un coffret d’art. Le premier livre est consacré aux promenades faites dans les Pyrénées catalanes à Err, et autour de Narbonne. Un voyage dans le temps qui s’éclipse.
Le second livre est consacré à l’artiste, au travail, dans son atelier de peintre.
Enfin, le troisième intitulé « L’œil noir » est une vision purement subjective, mais teintée de réalisme sur notre époque.
Les trois livres sont accompagnés de photographies prises par l’auteur, en couleurs : des documents rares, exceptionnels.
A partir de photographies prises à Narbonne et à Narbonne-Plage, l’auteur Philippe Vigier s’invite à une balade purement poétique faite à bicyclette, dans la ville, Narbonne. Le canal de la Robine, les scènes de plage sont admirables et inoubliables. Apparaît pour la première fois, la muse inspiratrice, Francesca.
Voici un texte plus que surprenant où l’auteur dialogue avec les grands de ce monde, à savoir Picasso, Matisse, Bonnard, Chagall, Marquet. Dans le dialogue avec Chagall, vient s’insérer Joseph Delteil, la pépite littéraire de l’Aude. Un texte flamboyant.
En partenariat avec Daniel Nakache, photographe professionnel installé à Toulouse, l’auteur Philippe Vigier suit au plus près les péripéties chatoyantes de ces champions du Kitesurf, au mondial. Un livre où les photographies communiquent avec des textes ardents, courts, mais d’une densité poétique intense. A lire pour le plaisir des yeux et des sens.
Ce second texte se sépare en deux parties : la première met en scène la Méditerranée et ses environs, sous forme d’expression purement poétique. La seconde partie du livre annonce les futurs « dialogues imaginaires avec les peintres », à savoir un dialogue avec Signac, Puy, et tant d’autres. Un livre rare et jubilatoire.
Un texte qui met en scène l’autrice Madame Paule Plouvier et Philippe Vigier sur l’acte de peindre. A l’époque, l’autrice suit de près Philippe Vigier puisqu’elle est sa directrice de thèse à Montpellier. Un échange passionnant pour ce premier livre édité à l’Harmattan.
A signaler que Philippe Vigier intervient pour des conférences sur les peintres qu’il aime (Matisse, Dali, Picasso, Miro, de Staël), au milieu de ses tableaux exposés à partir de ces livres, sous forme de papiers découpés. Toute création littéraire est forcément exploitée sous forme picturale, à savoir que l’auteur travaille patiemment, sagement, sur ce qu’il appelle « Le grand Œuvre ».
Il fait également des lectures de ses textes qu’il lit au public, avant d’entamer un dialogue avec lui.
Le dixième livre édité prochainement s’intitule « Fanfan au Maroc » chez les Impliqués éditeur appartenant à l’Harmattan.
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